La chronique de Bart : Les petits cadeaux et les magazines, qu’ont-ils en commun ?

Bart Lombaerts met kerstmanmuts

Ho ho ho ! Les arbres de Noël sont décorés. Les cadeaux apparaissent à sa base. Le luxe n’est jamais très loin. Et cela vaut également de plus en plus pour les magazines. En tout cas, c’est ce que pense Bart Lombaerts, Head of Content chez SPYKE.

Oh, Noël et Nouvel An… Le moment idéal pour donner un cadeau à ceux qu’on aime tant. Et c’est exactement pour cette raison qu’un tel cadeau peut être plus cher et un peu de « luxe » ne peut pas faire du tort.

Alors qu’autrefois, le luxe se résumait à du blingbling et des paillettes, l’interprétation du concept se transforme lentement mais sûrement. Greta Thunberg et d’autres Al Gores (on ose parfois oublier qu’il est à la base de l’attention portée au climat) ont fait que le luxe est de plus en plus associé à la durabilité.

Durable, c’est-à-dire… de haute qualité, solide, éternellement résistant. Mais le mot durable est aussi de plus en plus compris comme recyclable. Traduit librement : pour être transformé en un nouveau produit.

C’est peut-être la raison pour laquelle les magazines correspondent parfaitement à cette « nouvelle » définition du luxe. Les magazines peuvent littéralement être transformés en un nouveau produit : un nouveau magazine. Je ne connais plus aucun magazine qui ne soit imprimé sur du papier recyclé. Le recyclage a quasiment commencé avec les magazines…

Mais on n’est pas obligé d’en arriver là. Franchement, le luxe est un produit que on voudrait garder pour toujours. Cela ne s’applique-t-il pas aux magazines ? Ma collection de Monocle fait progressivement disparaître les blancs de ma bibliothèque (cependant, l’armoire-même pourrait peut-être être un peu plus durable). Les magazines sont donc le summum de la durabilité.

Pour revenir au point de départ : les magazines ne deviennent-ils pas des produits de plus en plus luxueux ? Non seulement à cause de l’aspect « objet collector », mais aussi à cause du contenu, de la forme et du nombre de pages (Formidable, n’est-ce pas, « Feeling Wonen » ?).

A ce moment de l’année, j’aimerais encore ajouter une prédiction : les magazines atteignent deux extrêmes : soit il y a les magazines de haute qualité qui sont également des objets collector élevés, soit il y a les magazines plus snacky qui trouveront leur chemin principalement en numérique (sous n’importe quelle forme). 2020 ne sera probablement pas la grande percée, mais plutôt une année au cours de laquelle l’évolution deviendra de plus en plus claire.

Nous vous souhaitons de bonnes fêtes !

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