Rolling Stone, Les Inrockuptibles, NME Magazine… Pour une raison ou une autre, les magazine de musique sont souvent des classiques, connus même de ceux qui ne sont pas mélomanes. Dork Magazine n’a pas encore atteint ce statut. Lisez : pas encore.
The Bunker Publishing, ça vous dit quelque chose ? Nous non plus, mais c’est l’éditeur qui se cache derrière Dork Magazine. Disons plutôt Dork, car il s’agit de bien plus que d’un simple magazine. Dork est une plateforme multimédia où sont principalement abordés le rock et la pop britanniques.
Sur le site et dans le magazine, il s’agit surtout de critiques, d’actus, d’interviews, de reportages photo et autres. Ce n’est cependant que le sommet de l’iceberg. Dork exploite en effet brillamment les applications numériques. L’enseigne distribue son magazine sur Issuu (payant !), a sa propre chaîne TV en ligne sur laquelle elle diffuse des clips de musique 24/7, et un canal radio en ligne jouant sans interruption de la musique assortie à la marque. Sur Spotify, elle partage constamment de nouvelles listes de lecture.
Et ce n’est pas tout. Dork mise aussi beaucoup sur la communauté au travers de l’organisation d’événements (dont d’authentiques festivals). Et puis il y a le Fanclub. Après s’être enregistré, on se voit offrir la possibilité de taguer certains articles ou sujets sur le site et, de fil en aiguille, de se confectionner ainsi un site personnalisé. L’affiliation permet aussi d’envoyer à la rédaction les plages de son groupe favori, de créer ses propres listes de lecture, etc.
Pour nous Belges, Dork Magazine est donc idéal pour faire des découvertes. Et si vous vous demandiez ce que signifie ‘dork’ : il s’agit d’un abruti et d’un ringard. On peut difficilement accuser les gens de The Bunker Publishing d’avoir un énorme ego…
(Merci à MØ, Sundara Karma et Indoor Pets pour la musique de fond/l’inspiration lors de l’écriture de cet article – les groupes qui, au même moment, jouaient sur Dork Radio.)
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